Née à Cracovie, Rosie, après une enfance heureuse à Bayonne, épouse à dix-huit ans son cousin Francis Vetch. En 1900, cet homme d'affaires en difficulté financière l'emmène en Chine avec leurs quatre enfants, empruntant le paquebot sur lequel voyage Paul Claudel, consul à Foutchéou. Séduit par la jeune femme, le diplomate devient son amant et protège, durant quatre ans, son séjour dans cette ville. Rosie repart en France enceinte de Louise, la fille de Claudel, ne prévient pas le père de la naissance et se lie avec un certain Litner qu'elle épousera plus tard. Paul et Rosalie ne se reverront qu'en 1920. Thérèse Mourlevat, qui a rencontré Louise et effectué des recherches là où est passée Rosie, s'est heurtée à des difficultés, les deux amants ayant peu parlé. Elle assure n'avoir consigné que les faits scrupuleusement vérifiés. Elle évoque assez joliment le parcours de Rosie, cette curieuse égérie qui aurait inspiré Le Partage de Midi et Le Soulier de satin, mais ne s'intéressait pas à l'oeuvre du poète et lui réclamait encore des subsides vingt ans après la fin de leur liaison. (source : les-notes.fr)